dimanche 20 juin 2021

Vineta : Année 1.

Il y a un an, très exactement, après des années de réflexion et des mois de recherche active avec prises de notes, je me lançais dans l'écriture du Heldenzeit Projekt / Projet Vineta.

Par le passé, j'avais fait des tentatives, jamais abouties malheureusement. La recherche d'un ton, d'un style propre au projet m'entravait particulièrement. Le focus autour de la mer Baltique a, avec les années, lentement glissé sur le légendaire germanique, avec des liens et passerelles vers la Baltique que je pourrais exploiter plus tard si l'envie m'en prend et que ce projet est une réussite. En attendant, je me concentre sur l'Axe Scandinavie - Lombardie et je me fais - enfin ! - plaisir. Car oui, cette tentative est la bonne, je suis parvenu à dépasser les quelques pages de mes essais précédents. Quel soulagement !

Il faut dire que ce n'était pas gagné. Quelques mois à peine après avoir démarré cette machine si poussive à lancer, j'ai subi en août un revers personnel extrêmement difficile, me forçant à déménager et à passer en mode survie, reléguant l'écriture au second plan. Cela aurait pu complètement tuer le projet dans l'oeuf et me ramener au point de départ (un point sur lequel je traînais depuis 2012), et pendant quelques mois, cela semblait effectivement le cas. La loi des emmerdements maximum m'a tenu loin du texte plusieurs mois, et ma stabilité (financière, sociale, émotionnelle, médicale) tremblait sur ses bases, menaçant de s'écrouler. Et pourtant, malgré tout, je lisais, je prenais des notes "au cas où", espérant que le projet ne coule pas à pic à cause de ces revers de fortune.

Finalement, qu'on se rassure, lentement mais sûrement je surmonte cette série noire, et l'écriture a pu reprendre. Mes nombreuses notes m'ont permis de rester immergé dans le projet et la reprise, si elle ne fut pas "aisée", resta au moins tout à fait naturelle. Il faut dire que je n'ai jamais pris autant de notes préparatoires pour un projet, j'ai probablement plus écris dans mon carnet que toutes les notes manuscrites de Pax Europæ réunies... La méthode de travail est très différente, puisque je me base sur des sources primaires, qu'il me faut donc lire, et des sources secondaires, qu'il me faut lire aussi, pour être sûr de bien comprendre et d'appréhender comme il faut les sources primaires. Il ne suffit pas, comme dans Pax, de scribouiller pleins d'idées, il faut, avant cela, bûcher le sujet en profondeur et ensuite réfléchir à ce que je peux faire avec, comment je peux l'exploiter etc. Surtout lorsque cela implique de réconcilier plusieurs traditions contradictoires ! Avant d'élaborer des retcons, il faut déjà bien appréhender les "vraies" versions.

Nous voilà désormais un an après. Si cela avait été un hasard pour Pax Europæ, le choix de démarrer l'écriture le jour du solstice d'été (en 2020 c'était le 20 juin, bien qu'en général ce soit le 21) fut cette fois-ci parfaitement voulu. Je n'ai pas eu à attendre, puisque cela correspondait à peu près à la fin de ma lecture de l'excellent The Legend of Brynhild qui m'a littéralement ouvert la porte du projet, cela tombait donc bien. Je souhaitais placer ce texte sous le même auspice que son prédécesseur, et pour le moment ça ne lui réussit pas trop mal.

Alors où en suis-je après un an d'écriture, certes pas continue, mais tout de même (les prises de notes sont tellement essentielles que même si ça ne gonfle pas le fichier word, cela reste indispensable et je ne compte pas ces mois à griffonner dans le carnet comme une pause, loin de là) ?

Le fichier fait 139 pages, 95 960 mots, 555 402 signes espaces incluses. 14 chapitres écrits, 2 entamés. J'estime qu'il faudra entre 21 et 25 chapitres pour conclure, à ce rythme, le premier jet devrait être sous l'oeil des relecteurs avant le prochain solstice d'été. Evidemment, vous me connaissez, ça pourrait demander un peu plus... Mais bon, soyons positifs !

Un très beau solstice d'été à vous tous qui suivez ce projet ou vous égarez ici par hasard ! Moi je dois me dépêcher de poster ce message, avec la chaleur qu'on se tape en Scanie, mon ordinateur souffle comme un veau et je commence à craindre le pire, haha !

Ha.....ha...

Envoyez des glaces, svp.

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